Les taux des prêts immobiliers ont beau observer une baisse continue depuis le printemps dernier, les transactions ne font que reculer, ce qui pousse les banques et autres établissements de crédit à assouplir leurs conditions.
C’est donc le moment de renégocier le taux de son prêt immobilier !
La baisse historique des taux ne s’accompagne malheureusement pas d’un sursaut des transactions immobilières, et les acheteurs se raréfient. En effet, si les taux atteignent des records quasi historiques à la baisse, avec une moyenne de 3,58 % sur vingt ans en novembre 2012, le nombre de crédits accordés a lui diminué de 30 % entre janvier et septembre 2012, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA.
Cela peut s’expliquer par deux raisons principales : d’une part le pouvoir d’achat des ménages se réduit, et les principaux concernés sont les primo-accédants, qui se retrouvent dans l’impossibilité d’investir dans l’achat d’une maison individuelle ou d’un logement collectif ; et d’autre part la frilosité des banques, qui durcissent les conditions d’octroi des prêts immobiliers, et demandent des apports de plus en plus importants pour pouvoir acheter un logement.
Pourtant, cette situation profite à certains, parmi ceux qui ont contracté un prêt immobilier avant cette baisse vertigineuse des taux, et qui affluent aujourd’hui auprès des banques pour renégocier les taux qu’on leur avait à l’époque proposés. Et cela fonctionne ! Meilleurtaux.com a recensé près de 30 000 demandes de renégociation auprès des banques françaises depuis le 1er janvier 2012, soit une hausse de 50 % en un an. Mieux encore, les demandes de renégociation de prêts contractés en 2008-2009 et en 2011 connaissent une croissance de 300 % sur un an au troisième trimestre 2012.
Par ailleurs, cet assouplissement touche aussi les conditions d’octroi, qui, si elles ont été durcies ces derniers mois et dernières années, tendent aujourd’hui à s’adoucir, en réponse à la chute de la demande. Certains établissements proposent même des grilles de calcul préférentielles adressées aux primo-accédants et aux jeunes en général.
C’est donc plutôt le moment d’aller rencontrer votre banquier… contrairement aux idées reçues, et vous pourriez peut-être vous laisser surprendre.
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