Est-ce un effet de l’approche des élections de 2017 ? En tous cas, depuis le mois de septembre, le gouvernement cherche à désamorcer de nombreuses bombes fiscales.
Après l’annonce d’un nouveau PTZ simplifié pour janvier 2016, qui devrait permettre à de nombreux ménages d’accéder à la propriété, puisque ce prêt à taux zéro plus avantageux devrait couvrir 40 % du coût global d’une maison neuve, c’est aux taxes sur le foncier non bâti que le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert et la ministre du Logement Sylvia Pinel ont décidé de s’attaquer pour corriger une véritable absurdité.
En effet, sous le prétexte de libérer du terrain à bâtir, la dernière mesure en date majore de 25 % la valeur locative des terrains constructibles dans les zones dites « tendues » (zones A et A bis en particulier, comme la région parisienne ou les grandes agglomérations, soit au total plus de 600 communes), auxquels s’ajoutent une somme de 5 euros par mètre carré. Il était même prévu initialement que cette taxe passe à 10 euros en 2017.
Résultat, depuis le début de l’année 2015, de nombreux propriétaires ont vu leur taxe foncière multipliée par trois, dix ou cinquante. L’effet est désastreux, d’autant plus que dans certains cas les nouveaux propriétaires ont hérité de ce bien.
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