Selon deux études de l’Observatoire Crédit immobilier/CSA et de la Fédération bancaire française/Sofres, l’année 2012 s’annonce mal pour les prêts immobiliers.
Les chiffres de 2011 attestent d’une relative mais bonne évolution des prêts, qui ont certes peu augmenté (5 %), mais qui n’ont pas diminué malgré la crise, notamment grâce à certains dispositifs fiscaux intéressants pour les acquéreurs (PTZ et loi Scellier en particulier).
En 2012, il semble que la conjoncture ne soit plus si favorable, et que la situation se détériore. En effet, le montant total des prêts immobiliers consentis ne s’élèverait qu’à 130 milliards (- 20% par rapport à l’année précédente), ce qui correspond aux chiffres annuels de l’année 2004, et donc à une réelle récession, après une croissante continue depuis plusieurs années.
Les études citées dégagent trois éléments principaux qui expliquent cette baisse :
D’abord la suppression du Prêt à taux zéro (PTZ+) pour l’achat de logements anciens.
Ensuite la suppression de certains avantages fiscaux liés à la loi Scellier (notamment ceux ocncernant les acheteurs qui acquièrent un bien pour la location).
Enfin, les demandes de prêts en elles-mêmes devraient diminuer, les acquéreurs étant plus frileux quant à la conjoncture générale, et redoutant la hausse des taux, également annoncée.
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